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Le vaisseau du soleil
vers [ ]

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by [Gatien_Lapointe ]

2006-01-27  | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais]    |  Könyvtárba beírt Guy Rancourt




Et c’est d’un mot très haut l’orée d’une île et des herbes.

J’émerge vaisseau à sept soleils parmi le rêve des dieux,
Tout l’or et le bleu répandus sur le jardin
Et le frisson jumeau où corps à corps je m’éblouis

Flamme vive on me redonne d’une autre vie le sceptre familier.

Vers quel pays au bord de quel avenir s’ébattent les jeunes chevaux?
Par quel sentier me reviennent nuptiaux mes souvenirs?

Feuillage inaugural j’avance sur les rives nues du temps,
J’ouvre de lèvre en lèvre le noyau de tout plaisir
Et roule dans l’odorante clairière la chair qui s’étonne.

D’une langue d’origine je retrace sur le sol chaque signe du ciel.

Sueurs épelant d’ailes et de musique l’intime figure,
D’un seul souffle je délivre la double gerbe de sang
Et tremblent sous cet arbre les lentes étoiles du silence.

C’est ici au creux de mes bras que l’éternel vient faire son cœur.

Ô ce mât qui scintille dans l’extase des fleurs jamais fanées!
Sur quelle terre nouvelle s’ouvre ma main?
À quel azur emmêlées les vagues battent-elles jusqu’à ma tempe?

De racine en racine on me répond de toutes les planètes.

Phrase déployant à ras de rosée le songe infini,
Je rapatrie dans tous les yeux l’Enfance sans mort
Et s’élève de cet anneau aux cimes extrêmes la parfaite lumière.

Je retrouve natale la très simple beauté du monde.

Soleil à sept branches dans l’immobile matin,
J’habite d’un chant d’amour la première maison de l’homme.

(Gatien Lapointe, Instant-phénix, pp. 73-74)

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