agonia
magyar

v3
 

Agónia - Művészeti Műhelyek | Szabályo | Mission Lépj kapcsolatba velün | Regisztrál
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Cikk Közösségek Pályazat Esszé Multimédia Személyese Vers Sajt? Próza _QUOTE Forgatókönyv Speciáli

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


A szerző további alkotásai


Ennek a szövegnek a fordítása
0

 Tagok kommentárja


print e-mail
Megjelenitése: 3392 .



Autrefois
vers [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
by [Jeanne_Neis_Nabert ]

2015-01-24  | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais]    |  Könyvtárba beírt Guy Rancourt




Autrefois vous aviez des cheveux d’or si pâle,
Qu’ils étaient confondus avec l’or du soleil,
Vous aviez des yeux purs, un beau regard pareil
Aux humides lueurs de l’aube au ciel d’opale.
Folle enfant vous n’aviez ni rêves, ni soucis,
Et vous alliez pieds nus courir dans la vallée
Sourire aux nids d’oiseaux dormant sous la feuillée,
Arrêter les ruisseaux dans leurs cours indécis…
Vous ne connaissiez pas le mal et la souffrance ;
Si parfois je parlais tristement devant vous,
Vous leviez jusqu’à moi vos yeux profonds si doux
Bagués d’étonnement et de sainte ignorance.
Mais vos yeux bleus n’ont plus les regards d’infini
Où sans danger je puisse égarer ma pensée ;
Je vous ferais pâlir, orgueilleuse, offensée,
En baisant maintenant vos cheveux d’or bruni.
Si le temps n’avait pas changé toutes les choses,
Nous irions tous les deux votre main dans ma main,
Vous guiderez mes pas vers ce même chemin
Où nous avons jadis moissonné tant de roses !

Nous resterions longtemps rêver au fond des bois ;
Et je vous montrerais des fleurs, des nids, des sources,
Sans que nul indiscret veuille épier nos courses ;
Si vous étiez encor la même qu’autrefois,
Je ne tremblerais pas en vous voyant sourire
Et deviner, hélas ! le secret de mon cœur.
Redevenez enfant… Et je n’aurai plus peur
De vous aimer encore et d’oser vous le dire.

Brest, 1902

(Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 30-31)

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Az irodalom, kultúra és vers háza. Írj és élvezd a cikkeket, esszéket, prózát, klasszihus verseket és versenyeket poezii
poezii
poezii  Keresés  Agónia - Művészeti Műhelyek  

Az oldalakon megjelent bármely anyag közlése engedélyünk nélkül, tilos.
Copyright 1999-2003. Agonia.Ne

E-mail | Publikálási és bizalmassági politik

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!