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Les yeux
vers [ ]

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by [Jeanne_Neis_Nabert ]

2015-01-13  | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais]    |  Könyvtárba beírt Guy Rancourt




I

Les yeux sont des âmes ouvertes
Chez les enfants ;
Ils ont des fraîcheurs d’algues vertes,
Ou bien l’azur des firmaments.

Ce sont de transparents pétales,
Ce sont des fleurs
Brillant aux clartés matinales
Qui viennent iriser les pleurs.

Les pleurs d’enfants sont la rosée
Dans leurs doux yeux ;
La douleur est vite apaisée,
Un seul baiser les rend joyeux.

Et si leur âme est trop légère
Pour ici-bas ;
Ils n’ont qu’à fermer leur paupière,
Dieu nous les reprend vite… hélas !...

……………………………………….

Les yeux sont des âmes ouvertes
Chez les enfants ;
Ils ont des fraîcheurs d’algues vertes,
Ou bien l’azur des firmaments.

II

Regards joyeux, tristesses brèves,
Hélas ! un jour
Vagues encore des premiers rêves
Nos yeux s’entr’ouvrent à l’amour

Et dans nos heures de tendresse
Doux messagers
Ils apportent dans leur caresse
De muets et furtifs baisers.

Ils dévoilent combien l’on s’aime.
Si la lèvre ne veut parler,
Un doux regard a dit quand même
Ce que l’on n’ose formuler.

Parfois ils errent dans l’espace
Cherchant en vain
À revoir une ombre qui passe
Et qui n’est plus sur leur chemin.

III

Regards perdus, lueurs éteintes
Regards des vieux…
Faibles regards, regards de plaintes.
Étoiles mortes, pauvres yeux !...

Regards voilés par la tristesse
Noyés de pleurs,
Sans espérances de tendresse
Blessés, meurtris par les douleurs.

Regards lassés, tristes paupières.
Refermez-vous.
Car il y a d’autres lumières
Que l’Éternel créa pour vous.

Mais c’est pour tes yeux bleus,
Tes yeux si doux que j’aime,
Si j’ai parlé de tous les yeux :
C’est pour qu’ils lisent mon poème,
Tes yeux si doux, tes yeux si bleus.

Pont-Croix, décembre 1898

(Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 9-12)

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