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■ Rozsdás szárnyakkal
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-01-10 | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais] | Könyvtárba beírt Guy Rancourt
Musique pour moi ce soir lointaine
Dévoilée au loin tu transportes là-bas mon âme Chanson des collines rythmes Que la distance réunit en ces faisceaux Bouquet du paysage horizontal. Est-ce que les enfants n'entendent pas cela tout le jour Et les anges, Ces paysages réunis dans une seule lumière Tu me parles paroles inouïes Bouleversements de tout le coeur, Bercements jusqu'à l'infini des espoirs commencés, Des amours esquissés à peine enveloppés d'un geste Et qu'un désir à peine a fleuris dans mes yeux Et les départs à peine pour de lointaines contrées Sourires dans l'inconnu Ou larmes vous si cherchées Larmes à boire liqueur enivrante du coeur Qui coulez en dedans Jusqu'au trop plein de ce coeur qui s'écoule Adorable mine. Et ces fureurs... Que je t'accueille amie Tu feras divine la torture Et cet amour mort comme un pays Épanoui qui se déroule au soleil immobile D'un jour que les heures n'ont pas mangé Tu rendras sang à ces souvenirs Déjà qui s'estompent Ou qui restent dans la chambre au fond De ce coeur toujours désaffecté Où passèrent tant de roses sans fleurir Et fleurs sans coeur au sein de la corolle Et corolles trop fanées déjà Qui êtes tombées au milieu même de ces bercements Prodigués par l'air du soir à votre soif Et de ce désaltèrement de la matinale fraîcheur Te voilà mienne en mes mains, ces âmes méritantes de mon corps, Mienne éternelle en passage Par ces mains-ci, par ces quêteuses de tendresse Et que rien n'a comblées Nécessitées à des plénitudes absolues Mains qui ne sont pas heureuses. Ces tristes voyez-vous, ces vides Voulantes assoiffées mains désirantes À qui je dis ce soir de se taire et que ce ne seront pas elles Ces mains de chair pâles qui posséderont. Tu transformes ce désir perdu Éparpillé poussière à tous les vents de la journée En celui de saisir et posséder ici ma vie Ma vie inaccessible et mon âme trop lointaine De les posséder enfin des fleurs... (Hector de Saint-Denys Garneau, Les solitudes)
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