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Balance-toi !
vers [ ]

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by [May_Ziadeh ]

2010-08-21  | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais]    |  Könyvtárba beírt Guy Rancourt




Balance-toi, petite plante,
Ta feuille est tendre et verdoyante,
L'air est suave de fraîcheur;
Balance-toi ! L’heure est passée
Où par le soleil oppressée
Tu pâlissais sous sa chaleur.

Balance-toi ! Le crépuscule
Déjà sur les balcons ondule
Ses fantômes mystérieux;
Et sur la nature assoupie
Coule cette paix alanguie
Qui ne peut venir que des cieux.

Oh ! Les douceurs de l'heure brune !
De deviner au ciel la lune
Quand l'azur est encore serein !
Oh ! La brise qui vous caresse !
Oh ! La chère ombre qui vous presse
Contre son chaste et moelleux sein !

Oh ! Les mille voix soupirent
Lorsque les longs stratus expirent
Quand le jour finit de mourir !
Oh ! L’or des paupières lointaines
Des étoiles qui dans les plaines
D'azur commencent à s'ouvrir !

Oh ! Les rêves du crépuscule
Quand l'ombre de la nuit circule
Que les oiseaux ne chantent plus !
Ô tendresse ! Quand la pensée
En rythmes divins cadencée
Murmure de ces mots voulus...

Quand le toit des maisons s'efface,
Que l'oeil, inquiet, perd la trace
Du Moukattam dans le lointain;
Quand à l'entour tout, calmé, rêve,
Du coeur un cantique s'élève
Au Dieu du soir et du matin;

Salut, honneur, amour, louange
À Toi qui fis et l'homme et l'ange,
À Toi qui suspendis le ciel;
Qui dans le temps et dans l'espace
Au jour, la nuit, marquas leur place,
Salut à Toi, Père Eternel !

Plante, balance-toi, palpite,
Balance-toi, danse, petite !
L'air est suave de fraîcheur;
Balance-toi ! L’heure est passée
Où par le soleil oppressée
Tu pâlissais sous sa chaleur...

(May Ziadeh, Fleurs de Rêve, 1910,
sous le pseudonyme d'Isis Copia)

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