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Les chansons de Photine
vers [ ]

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by [Edmond_ROSTAND ]

2010-03-26  | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais]    |  Könyvtárba beírt Guy Rancourt



Les chansons de Photine

1

Attrapez ces renards qui ravagent nos vignes…
L’amour est bien fort sur les cœurs !
Donnez-moi du raisin à sucer, car je meurs.
Le bien-aimé me fait des signes…
Attrapez ces renards qui ravagent nos vignes !

À travers le treillage, hier, il me parla :
« Debout, ma mie, et viens, ma belle !
L’hiver a fui, la pluie est loin, les fleurs sont là :
C’est le temps de la ritournelle.

On prétend que quelqu’un dans le pays déjà
Entendit une tourterelle ;
Que déjà, mûrissante, une figue coula !...
Debout, ma mie, et viens ma belle :
L’hiver a fui, la pluie est loin, les fleurs sont là ! »

2

Je dormais. Quelquefois je dors,
Mais tout de même mon cœur veille.
Quelqu’un m’a crié du dehors :
« Ouvrez, cœur, fleur, astre, merveille ! »

J’ai répondu d’un ton malin
À la chère voix reconnue :
« J’ai quitté ma robe de lin :
Puis-je vous ouvrir ? Je suis nue.

J’ai parfumé mes pieds lavés
Préalablement dans la neige :
Mes pieds blancs, sur les noirs pavés,
Pour vous ouvrir, les salirai-je ? »

Je dis… Mais je fus vite ouvrir :
Contre lui je suis si peu forte !
Il avait fui : j’ai cru mourir,
Et quand j’eus refermé la porte

(Mes doigts avaient sur les verrous
Laissé de la myrrhe sauvage),
J’ai pleuré dans mes cheveux roux
Et me suis griffé le visage.

3

Mon bien-aimé – je t’ai cherché – depuis l’aurore,
Sans te trouver, - et je te trouve, - et c’est le soir ;
Mais quel bonheur ! – il ne fait pas – tout à fait noir ;
Mes yeux encore
Pourront te voir.

Ton nom répand – toutes les huiles – principales,
Ton souffle unit – tous les parfums – essentiels,
Tes moindres mots – sont composés – de tous les miels,
Et tes yeux pâles
De tous les ciels.

Mon cœur se fond – comme un fruit tendre – et sans écorce
Oh ! sur ce cœur, - mon bien-aimé, - qui te cherchait,
Viens te poser – avec douceur – comme un sachet,
Puis avec force,
Comme un cachet !

(Edmond Rostand, La Samaritaine, 1897)

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