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À ma lointaine
: Vers 2011-10-24 (7385 megjelenítések)
Adorable femme des neiges
: Vers 2011-10-01 (8573 megjelenítések)
Amour délice et orgue
: Vers 2005-12-09 (10958 megjelenítések)
Ancêtres
: Vers 2010-08-05 (7611 megjelenítések)
Après tout
: Vers 2011-10-01 (6780 megjelenítések)
Feu Fou
: Vers 2010-09-28 (7710 megjelenítések)
La main du bourreau finit toujours par pourrir
: Vers 2005-12-09 (22087 megjelenítések)
La main passe
: Vers 2010-09-28 (6875 megjelenítések)
La nuit hurle
: Vers 2011-10-24 (6006 megjelenítések)
La rose future
: Vers 2005-12-09 (6725 megjelenítések)
Les mots-flots
: Vers 2010-10-02 (9259 megjelenítések)
L’heure mauve
: Vers 2011-10-24 (6078 megjelenítések)
Main d’œuvre
: Vers 2010-09-29 (6728 megjelenítések)
Marthe
: Vers 2010-11-10 (7177 megjelenítések)
Mésange
: Vers 2013-10-02 (5287 megjelenítések)
Nos yeux s’ouvrent
: Vers 2010-09-29 (6824 megjelenítések)
Nous n'avons plus de temps
: Vers 2010-09-29 (6989 megjelenítések)
On sème...
: Vers 2010-08-06 (6386 megjelenítések)
Par mes mains
: Vers 2010-09-28 (6103 megjelenítések)
Pellan à la fenêtre
: Vers 2013-10-02 (5242 megjelenítések)
Roman noir
: Vers 2010-08-05 (6096 megjelenítések)
Roses et ronces
: Vers 2010-09-29 (10308 megjelenítések)
Sang et or
: Vers 2010-09-28 (6542 megjelenítések)
Une dernière vague...
: Vers 2010-08-05 (6595 megjelenítések)
Une image perdue...
: Vers 2010-08-05 (6250 megjelenítések)
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Önéletraj Roland Giguère
Né à Montréal en 1929, Roland Giguère étudie la typographie, la gravure et la lithographie à l'École des Arts graphiques de Montréal puis à Paris. Animé par l'amour du livre, il fonde, en 1949, les Éditions Erta, d'où naîtront plusieurs dizaines de beaux ouvrages faits de mots et d'images. Il retourne plusieurs années à Paris puis revient au Québec où il sera maquettiste et professeur en arts graphiques. Au cours de ces années, Roland Giguère publie plusieurs recueils de poèmes.
La publication, en 1965, d'une rétrospective de ses poèmes, L'Âge de la parole (1949-1960), marque une étape majeure dans la poésie québécoise, cristallisant les mouvements sourds puis l'effervescence qui animent la société d'alors.
Roland Giguère prend place aux côtés de Gaston Miron, de Paul-Marie Lapointe et des poètes de l'Hexagone. Giguère est lu, étudié, célébré; son œuvre est couronnée de nombreux prix.
Mais la force créatrice de Roland Giguère se déploie autant dans la dimension de son œuvre dessinée, gravée ou peinte. Au cours des trente dernières années, il continue d'écrire, mais son œuvre sera faite davantage de peintures et d'estampes. Il recevra le prix Borduas, en 1982, pour ses réalisations picturales, puis, en 1999, le prix David, pour sa poésie. Il sera ainsi, avec Fernand Dumont, le seul Québécois récipiendaire de deux prix du Québec dans des disciplines différentes.
Poète «naturel», selon Gaston Miron, Roland Giguère écrivait spontanément et retouchait peu, comme dans son œuvre picturale. Il a pourtant produit une œuvre empreinte de profondeur et d'élans universels, riche en même temps de clins d'œil et de séductions, de gravité et de plaisirs de la langue. Œuvre d'un enlumineur suprême, amoureux du papier, de l'encre et des couleurs.
Il nous a quittés en août 2003.
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