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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-01-07 | [Ezt a szöveget a következ. nyelven kell olvasni francais] | Könyvtárba beírt Guy Rancourt Les sardinières de Bretagne Ont des regards fripons et clairs, L’amour qui chante sur les mers Tout en riant les accompagne. On les voit par les soirs d’été, Frappant leurs sabots en mesure, Aller en bande à la « friture », Essaim de force et de beauté. Elles s’en vont, croquant des pommes Qu’achètent les gâs du pays, Et pour sourire à leurs promis Elles cherchent parmi les hommes. Bras découverts et jupons courts Dans l’argent bleuté des sardines, Avec les œillades coquines Les « friteuses » chantent toujours. Refrains d’amour, pieux cantiques, Tout est permis, tout leur est bon ; Pour aller danser au pardon Elles quittent les saints portiques. Elles tricotent de beaux bas Et tout en tirant leurs aiguilles : -C’est un défaut commun aux filles – Leur fier caquet ne chôme pas. Leur vie est bien souvent amère, Le pain de la « friteuse »est noir Mais son cœur est prompt à l’espoir : L’amour sourit à la misère ! Et l’on entend après minuit À travers les landes brumeuses Après le travail des « friteuses », Leur joyeux chant qui passe et fuit. Après les vêpres du dimanche Elles suivent leurs amoureux, Les fichus sont rouges et bleus, Les bas verts et la coiffe blanche. Oh ! les couples joyeux et fous, Le long du môle et sur la dune ! Quand elles vont aux clairs de Lune Qui surveillent leurs rendez-vous. Race virile et vigoureuse, Ô jeune espoir du vieux pays, Gardez vos amours de promis, Brave pêcheur… belle friteuse ! Audierne, septembre 1901 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 3-5)
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